Le géant américain General Electric (GE) a annoncé mercredi la suppression de 12.000 postes d’emploi dans sa branche Energie (GE Power), et ce, dans le cadre d’un vaste plan de restructuration visant à faire économiser à cette multinationale, 3,5 milliards de dollars jusqu’en 2018.
Cette compression de personnel se fera essentiellement en dehors des Etats-Unis, a indiqué GE sans donner de répartition géographique. Elle concerne non seulement les personnels spécialisés mais également les services de production.
Le patron de GE Power, Russel Stokes, a assimilé cette décision à une réaction au ralentissement du marché de l’énergie qui génère, selon lui, moins de volume pour les produits et dans les services.
En Europe, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse figurent parmi les pays concernés par cette mesure. Plus précisément, 1.600 emplois seront supprimés outre-Rhin, soit 16 % du personnel de GE en Allemagne et près de 1.100 postes seront supprimés sur deux sites de production en Angleterre.
GE Power ne s’attendait pas à la baisse des prix de l’électricité de gros et à la dégringolade des commandes de turbines. Cette branche ambitionne à présent, d’épargner 1 milliards de dollars en charges structurelles en 2018.
Son chiffre d’affaires s’est élevé à 27 milliards de dollars l’année dernière. Au début 2017, GE Power compatit quelque 57.000 employés, soit 19,3 % des 295.000 salariés que le groupe employait à fin 2016. La suppression de 12.000 postes correspond à la baisse de 21 % du personnel de GE Power.