Citant l’ambassadeur américain en Allemagne Richard Grenell, l’agence d’information financière Bloomberg a rapporté hier mercredi que le constructeur automobile allemand Volkswagen mettra fin à presque toutes ses opérations en Iran comme le souhaite Washington.
Selon Bloomberg, Volkswagen a pris sa décision après des pourparlers menés par Richard Grenell qui aurait ainsi réussi à persuader le constructeur automobile allemand de se conformer aux sanctions américaines contre l’Iran.
L’entreprise basée à Wolfsburg devrait cependant poursuivre une certaine activité dans la République islamique, mais seulement pour des raisons humanitaires. Volkswagen abandonne ainsi son projet annoncé en juillet 2017, de vendre à nouveau des véhicules en Iran après 17 ans d’absence.
En mai dernier, le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis de l’accord de Vienne de juillet 2015 conclu entre l’Iran et les principales puissances mondiales en vertu duquel des sanctions ont été levées en échange d’un encadrement de l’activité nucléaire de Téhéran. Cet accord avait permis à des entreprises occidentales de se réimplanter dans le pays.
La volte-face des Etats-Unis, qui vont jusqu’à négocier pour convaincre les entreprises étrangères de se retirer d’Iran quand la crainte des sanctions américaines ne suffit pas, a bouleversé la donne. Un grand nombre de groupes occidentaux, dont le constructeur allemand Daimler ou encore le géant pétrolier français Total, ont déjà annoncé leur retrait de la République islamique.