Un Saoudien, condamné par la justice locale à la peine capitale après avoir été accusé de meurtre, a été exécuté mercredi par décapitation, portant à 76 le nombre des exécutions ayant eu lieu dans le royaume wahhabite depuis le début de 2016, d’après un décompte effectué par l’AFP qui se réfère à des sources officielles locales.
La nouvelle exécution a été annoncée dans un communiqué par le ministère saoudien de l’Intérieur, précisant que le dénommé Abdallah al Harbi, avait été condamné à mort pour avoir tué par balle l’un de ses proches. Sa décapitation a eu lieu dans la localité de Boureïda, située au nord de la capitale saoudienne, Ryad.
A ce rythme, il est fort probable que l’Arabie Saoudite batte un nouveau record en termes d’application de la peine de mort d’ici la fin de cette année. Dès le 2 janvier dernier, 47 personnes y ont été exécutées pour motif de « terrorisme ». Dans ce groupe figurait, entre autres, le dignitaire et opposant chiite de nationalité saoudienne, Nimr al-Nimr. Son exécution a donné lieu à une crise diplomatique entre Ryad et Téhéran.
Pour rappel, 153 personnes avaient été exécutées sur le territoire saoudien au cours de l’année dernière, toujours d’après un décompte de l’AFP s’appuyant sur des données officielles. Ce total n’avait jamais été atteint durant les 20 dernières années dans le royaume wahhabite.
En Arabie Saoudite, toute personne condamnée dans des affaires de meurtre, narcotrafic, terrorisme, viol et vol à main armée, risque la peine capitale.