Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a annoncé une nouvelle série de sanctions à l’encontre de Moscou, en réaction aux macabres découvertes faites dans la localité ukrainienne de Boutcha et dans l’objectif d’alourdir la facture de la guerre pour les autorités russes et leurs proches.
Avant l’agression russe, Washington avait prévenu qu’elle commencerait directement en haut de l’échelle punitive. La présidence américaine assure d’ailleurs que, jusqu’à présent, les sanctions étaient déjà les plus sévères jamais imposées à un pays tiers dans l’histoire. Toutefois, il semble encore possible de rendre plus dévastatrices ces sanctions, comme mentionné dans le communiqué de la Maison Blanche.
En clair, la plus importante institution financière russe et le plus grand établissement financier privé du même pays auront leurs avoirs placés aux Etats-Unis, complètement gelés.
En outre, l’ensemble de nouveaux investissements américains en territoire russe seront interdits, afin d’isoler ce pays de l’économie mondiale. A propos, plus de 600 multinationales ont déjà quitté la Russie.
Le gouvernement américain a également infligé des sanctions personnelles au Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine et l’ex-chef d’Etat et Premier ministre, Dmitri Medvedev, alors que le président Poutine et son chef de la diplomation, Sergueï Lavrov, faisaient déjà l’objet de ces précédentes sanctions.
Il est à noter que ces sanctions concernent également leurs proches familles, entre autres les deux filles adultes du dirigeant russe. Washington les soupçonne de servir de prête-noms pour leur géniteur, dont les avoirs demeurent extrêmement difficiles à évaluer.