UE : Le Maroc accuse le parlement européen de déstabilisateur colonial 

Featured Politique

Les parlementaires marocains ont fustigé mercredi à Rabat la politique de chantage et de marchandage à laquelle se livrent des lobbyistes au sein du parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc.

Intervenant lors d’une conférence-débat et d’information consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le PE, ces parlementaires ont souligné que le Maroc est suffisamment parvenu à maturité pour défendre son choix démocratique, ses droits et libertés. Ils ont dénoncé, de même, « la vision colonialiste et de supériorité affichée » du PE, relevant que les peuples africains sont désormais capables de prendre en main leur destin de manière souveraine.

Le parlement marocain a décidé de reconsidérer ses relations avec son homologue européen dénonçant les manœuvres tendancieuses, les mensonges, et la campagne de diffamation visant à nuire à l’image du Maroc et à la dynamique de développement dans le Royaume. 

Cette conférence, organisée par les deux Chambres du Parlement, a connu la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d’experts et de juristes, qui ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.

« Le Maroc est depuis longtemps victime d’une tentative de déstabilisation internationale. Il n’a eu de cesse de dénoncer ces accusations injustes et fantaisistes », a déclaré Me Olivier Baratelli, avocat de Rabat dans cette affaire, intervenant en visioconférence devant les députés marocains.

« Notre pays subit des agissements hostiles et des attaques au Parlement européen qui nous ont obligés à réévaluer notre relation avec lui », a dénoncé le président de la chambre des représentants Rachid Talbi El-Alami.

« Cette campagne se poursuit avec le débat annoncé sur d’anciennes allégations d’espionnage de dirigeants d’un pays européen (la France) », a déploré M. El-Alami, lors d’un débat au Parlement marocain à Rabat consacré aux « attaques hostiles et répétées contre le royaume ».