Poignardé en plein meeting il y a une dizaine de jours, le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle au Brésil est sorti dimanche de l’unité des soins intensifs de l’Hôpital israélite Albert-Einstein de Sao Paulo, a annoncé ce centre hospitalier dans un communiqué.
Selon l’hôpital, Jair Bolsonaro, 63 ans, qui avait à nouveau subi une intervention chirurgicale d’urgence mercredi soir, est à présent, placé «dans une unité de soins semi-intensifs». A l’heure actuelle, il domine les intentions de vote pour le premier tour du 7 octobre.
Pour rappel, cet homme politique avait été poignardé le 6 septembre dernier lors d’un bain de foule à Juiz de Fora, dans le Minas Gerais (sud-est). Ayant perdu 40 % de son sang, donc plus de deux litres, Bolsonaro a échappé de justesse à une mort certaine. Il avait alors été opéré d’urgence dans un centre hospitalier à proximité, avant d’être acheminé à Sao Paulo le jour suivant.
Par la suite, le candidat d’extrême droite avait quitté mardi dernier l’unité de soins intensifs avant d’y être réadmis le lendemain, pour être opéré une seconde fois à cause d’une «occlusion de l’intestin grêle» provoquée par une «bride intestinale».
L’hôpital a précisé dimanche que son état de santé montrait «une bonne évolution clinique, sans fièvre», mais qu’il était toujours alimenté «exclusivement par intraveineuse».
A trois semaines du premier tour du scrutin présidentiel, rien n’a été dit sur la durée de son hospitalisation. Celle-ci avait été initialement été estimée à une dizaine de jours après l’attentat. Mais, en raison des complications, elle devrait être prolongée.