Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé mercredi qu’il n’y avait « aucune différence » entre les nazis et les autorités grecques les qualifiant de « barbares » et de « fascistes » qui repoussent par la force, les grenades lacrymogènes et les canons à eau, des milliers de migrants qui cherchent à rejoindre la Grèce après l’ouverture des frontières par Ankara.
Le président turc a affirmé mercredi que la Turquie garderait ses frontières avec l’Europe ouvertes pour laisser passer les migrants, jusqu’à ce qu’elle obtienne une réponse « concrète » de l’Union européenne à ses exigences.
Le chef de l’Etat turc a mentionné la reprise des discussions sur l’exemption de visas pour les ressortissants turcs voulant se rendre en Europe, l’ouverture de nouveaux chapitres dans le processus d’adhésion d’Ankara à l’UE, au point mort, une modernisation de l’union douanière et une aide financière supplémentaire.
Par ailleurs, les gardes-côtes grecs ont déclaré qu’un patrouilleur turc avait percuté mercredi un de leurs navires, ne lui causant toutefois que des dégâts mineurs.