La présidente de l’Assemblée nationale angolaise, Carolina Cerqueira, a fermement condamné l’agression survenue le 31 mai contre le député Apolo Yakuvela, du groupe parlementaire de l’UNITA, lors de sa visite dans la municipalité de Galanga, province du Huambo. L’incident a causé des blessures au parlementaire ainsi qu’à plusieurs membres de sa délégation.
Dans une déclaration adressée à la presse, l’Assemblée nationale a exprimé sa solidarité avec le député, en lui souhaitant un prompt rétablissement, tout en appelant les autorités compétentes à faire toute la lumière sur les faits et à en punir les responsables.
Le secrétariat exécutif de la commission politique permanente de l’UNITA a dénoncé pour sa part des actes “odieux d’intolérance politique” visant sa délégation. Conduite par le député Yakuvela, également secrétaire provincial du parti, cette équipe s’était rendue à Galanga pour organiser localement ses structures, dans le cadre de la nouvelle division politico-administrative du pays.
L’UNITA affirme que ses membres ont été victimes d’une embuscade montée par des militants du parti au pouvoir, qui auraient usé de violence pour entraver l’exercice pacifique et légitime de leur activité politique, pourtant garanti par l’article 17 de la Constitution.
Le parti qualifie ces violences de “grave atteinte à la dignité humaine” et d’“obstacle majeur à la construction d’un État démocratique et de droit”, dénonçant un climat politique de plus en plus intolérant.
L’incident relance le débat sur la liberté d’action des partis d’opposition en Angola, à l’approche de futures échéances électorales.
