L’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) a indiqué hier mercredi qu’au moins trois combattants d’un groupe soutenu par l’Iran et lié au Hezbollah libanais sont morts en Syrie dans une frappe israélienne nocturne sur la province méridionale de Qouneitra.
Selon l’agence officielle syrienne Sana, un missile s’est abattu mardi peu après minuit sur une « école » dans un village situé dans la banlieue nord de Qouneitra. Mais selon le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane, des combattants de la milice pro-iranienne « la Résistance syrienne pour la libération du Golan », un groupe proche du Hezbollah pro-iranien qui a été créé il y a plus de six ans pour mener des attaques contre la partie occupée par Israël du plateau syrien du Golan, dans le sud de la Syrie, se trouvaient à l’intérieur de l’établissement.
L’OSDH a affirmé que les victimes du raid israélien sont trois membres de cette milice, qu’il y aurait au moins un Syrien parmi les victimes mais n’était pas dans l’immédiat en mesure de déterminer la nationalité des deux autres victimes.
Israël a réalisé des centaines de frappes aériennes et de tirs de missiles sur la Syrie depuis l’éclatement en 2011 de la guerre civile, qui a tué plus de 380 000 personnes et déplacé des millions d’autres. L’Etat hébreu vise les forces iraniennes et libanaises du Hezbollah pro-iranien ainsi que les troupes du gouvernement syrien.
S’il revendique rarement ses opérations sur le sol syrien, l’Etat hébreu n’a cessé de répéter qu’il ne laisserait jamais l’Iran, son ennemi juré qui est intervenu aux côté de la Russie pour soutenir le régime de Damas durant la guerre, s’installer durablement en Syrie.