En Allemagne, des tests de dépistage de Covid-19 sont désormais accessibles à tout bout de champ, le gouvernement reversant 18 euros (21,6 dollars) par acte.
Cette somme a entraîné une série de fraudes à la facturation des tests. Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, s’est engagé à renforcer les contrôles tout en déclinant toute responsabilité de la situation actuelle.
Environ 15 000 stands de tests rapides ont été installés dans les avenues ou parcs sur le sol allemand à la suite de la décision prise en début mars par l’exécutif de déployer ces derniers à grande échelle dans l’objectif d’alléger les mesures de confinement sans donner lieu à une nouvelle vague de Covid-19.
Dans la plupart des cas, ces dépistages sont effectuées à l’entrée d’un Biergarten (brasserie en plein air) ou d’une par une seule personne protégée par un masque en plexiglas et des gants chirurgicaux.
Au cas où le test est concluant, une attestation est remise à la personne concernée pour lui permettre de prendre un verre ou de faire ses emplettes durant 24 heures.
D’après une enquête collective de certains organes de presse locale, ces stands ont entraîné une série de fraudes à la facturation des tests de dépistage de Covid-19.
Cette situation a poussé l’opposition allemande à critiquer le ministre de la Santé, l’accusant de légèreté dans la mise en place de ce système. En réaction, M. Spahn s’est engagé à renforcer les contrôles et a tenu une réunion lundi avec ses homologues pour organiser la riposte.
Pour information, 660 millions d’euros (792 millions de dollars) ont été payés par le gouvernement allemand aux divers centres et stands en avril et en mai.