Les représentants de plus de 160 pays étaient réunis ce vendredi à New-York, pour signer un accord international sur le climat, destiné à ralentir le réchauffement de la planète.
Ledit accord devrait être signé par un record de 165 pays. Une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont la présidente brésilienne Dilma Roussef menacée de destitution, seront présents à la cérémonie de signature. Des célébrités sont également attendus à l’image de l’acteur récemment oscarisé et militant écologiste Leonardo DiCaprio. Le seul bémol à cette affluence est l’absence de certains dirigeants de pays clés, car grands pollueurs, comme le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine, ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi.
L’accord qui doit être signé aujourd’hui n’entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre l’auront ratifié, ce qui pourrait intervenir dès l’année prochaine. Pour atteindre ce seuil, il faudra qu’au moins un ou deux des grands pollueurs, à savoir les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne, la Russie et l’Inde, le ratifie. Pékin et Washington ont promis de le faire avant la fin de l’année.
La communauté internationale semble décidée à maintenir l’élan donné par la conférence de Paris de décembre. L’accord conclu à cette occasion engage ses signataires à limiter la hausse de température « bien en-deçà de 2°C » et à « poursuivre leurs efforts » pour limiter cette hausse à 1.5°C. Le marché, entre la baisse des cours du pétrole et du charbon et les politiques énergétiques de nombreux Etats qui favorisent le désinvestissement des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables, est des plus favorables pour la mise en œuvre d’un accord international sur le climat.
La course est lancée entre le réchauffement climatique et les réactions des dirigeants du monde. Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré selon les météorologues américains. Et ce record de température a été battu pendant onze mois consécutifs, une série inédite en 137 ans de relevés.