Le politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano affirme que le Maroc est devenu une valeur sûre pour la défense, « un partenaire fidèle des États-Unis plus fiable que l’Espagne».
«Les États-Unis entretiennent des relations avec l’Espagne en raison de la valeur géostratégique incontestable de la péninsule et de l’étroite coopération avec la marine espagnole, mais guère plus », relève le politologue espagnol, Pedro Altamirano dans un article publié sur le site ibérique Alerta digital.
L’expert espagnol pointe «un déficit de fiabilité» de l’Espagne qui s’est accentuée après l’arrivée à la tête du gouvernement espagnol, du socialiste Pedro Sanchez, «allié des régimes totalitaires, notamment le Venezuela et l’Algérie».
«Après la reconnaissance US de la marocanité du Sahara en décembre 2020, l’Espagne, aux mains du gouvernement Sanchez soutenu par les extrémistes de Podemos, décide de prendre le chemin inverse en continuant à soutenir le front Polisario, suscitant ainsi la colère des États-Unis et du Maroc», fait remarquer Altamirano, relevant que la péninsule ibérique fait déjà les frais de sa mauvaise conduite, ce qui a conduit, dit-il, à sa mise l’écart des manœuvres militaires de l’African Lion 2021 qui ont lieu du 7 au 18 juin au Maroc.
Il souligne que les États-Unis et l’Otan nourrissent désormais, une méfiance à l’égard de l’Espagne. Ceci fait «apparaître un nouvel acteur majeur sur l’axe Canaries-Détroit-Baléares qui, en peu de temps, et avec l’aide des États-Unis, est devenu une valeur sûre pour la défense, en l’occurrence le royaume du Maroc, partenaire fidèle des États-Unis, et plus fiable que l’Espagne», conclut le politologue espagnol.