Les formations politiques néerlandaises se préparent pour les élections législatives, qui auront lieu dans un mois aux Pays-Bas. En pleine crise en Europe, le leader d’extrême-droite, Geert Wilders, fort d’un programme contre l’islam, l’immigration et le système, domine dans les sondages.
Néanmoins, son parti, le PVV, devrait être contraint de nouer des alliances s’il désire diriger le pays. Si son chef populiste est convaincu qu’il y arrivera, certaines principales formations politiques néerlandaises excluent d’ores et déjà cette possibilité.
C’est le cas, par exemple, du parti du Premier ministre, Mark Rutte. «Zéro pour cent de chance pour Geert. Cela ne se produira pas», a posté le chef de l’Exécutif néerlandais sur le réseau social Twitter.
Ce dimanche, Geert Wilders a pris part à sa première grande intervention télévisée de campagne, au cours de laquelle il a affirmé que les engagements des autres formations politiques de ne pas s’allier avec le PVV seront vite oubliées, une fois que son parti aurait gagné les législatives.
Selon l’enquête hebdomadaire de référence de l’institut Maurice de Hond, le PVV raflerait 30 sièges sur les 150 sièges que compte la chambre basse du Parlement néerlandais, tandis que le VVD de Mark Rutte en obtiendrait 24 si les législatives avaient eu lieu la semaine dernière.
Ces deux formations politiques paraissent donc très loin de réunir la majorité. Ainsi, les discussions après les législatives du 15 mars prochain promettent d’être houleuses et les petites formations, comme le Parti pour les animaux, auront leur mot à dire pour départager entre les deux grands candidats favoris.