Suite à la récente reprise des activités au niveau des champs d’al-Msala et al-Serir, la production pétrolière libyenne devrait, bientôt, connaître une augmentation.
Actuellement, la Libye produit 200 000 barils de brut par jour. Pourtant, il y a à peine deux semaines, cette production s’élevait à 350 000 b/j Mais, la reprise des activités au niveau des champs pétroliers d’al-Msala et al-Serir, situés au sud-est du territoire libyen et qui produisent 30 000 b/j, un changement ne tardera certainement pas à se faire ressentir.
C’est depuis mi-février que la production pétrolière a été suspendue sur ces deux champs. Pour cause, des hommes armés avaient endommagé un pipeline réservé au transport de la production de ces deux puits vers le port pétrolier d’al-Harriga à Tobrouk. Ce terminal pétrolier dispose d’une capacité de 120 000 b/j.
Selon Omran al-Zuei, porte-parole de l’Arabian Gulf Oil Company (AGOCO) (une succursale de la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), « les flux de la production pétrolière à travers ce pipeline sont encore limités bien que le pipeline fonctionne de façon normale après les actes de sabotage ». Estimant que « la reprise de la production sur ces deux champs entraînera l’augmentation des exportations pétrolières ». D’autant plus que le port pétrolier de Zueitina a repris ses activités depuis la semaine dernière. Ce terminal était fermé depuis plus d’un an suite à des mouvements sociaux. Avant 2011 et le début de la révolte qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye produisait 1,6 million de b/j.