La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush a été suspendue de ses fonctions samedi dernier et fait l’objet d’une interdiction de voyager à l’étranger, a confié à la presse une porte-parole du Conseil présidentiel (CP).
La cheffe de diplomatie libyenne ne sera donc pas en mesure de prendre part à la conférence internationale qui aura lieu le vendredi 12 novembre prochain à Paris, dans l’objectif de préparer l’élection présidentielle du 24 décembre dans ce pays maghrébin.
A en croire la porte-parole du CP, Najla Weheba, a déclaré au micro de la chaîne Libya Panorama, que la présidence a entamé une enquête «pour des violations administratives» qu’aurait commis Najla Al-Mangoush.
Pour sa part, le média en ligne El-Marsad, proche du général Khalifa Haftar, Mme Al-Mangoush aurait pris des décisions de politique extérieure sans avoir consulté le CP.
D’après un décret signé par le Conseil présidentiel et relayé dans la presse, «une commission d’enquête a été mise en place présidée Abdallah Allafi, vice-président du CP». Elle doit livrer son rapport dans un délai maximal de 14 jours.