Quatre organisations syndicales sud-africaines ont lancé mercredi un mouvement de grève générale d’une durée d’un jour, a rapporté la presse locale.
C’est la COSATU, puissante centrale syndicale du parti au pouvoir, le Congrès National Africain (ANC), qui est à l’origine de cet appel à la grève. Et par la suite, le Conseil national des syndicats (NACTU), la Fédération des syndicats sud-africains (FEDUSA) et la Fédération des syndicats d’Afrique du Sud (SAFTU) lui ont emboîté le pas.
A en croire le journal Business Day, ces organisations syndicales manifestent contre la non-application des revalorisations salariales par l’Etat sud-africain, la pauvreté, l’inaptitude des autorités à éradiquer la criminalité, les inégalités socio-économiques, la corruption et le manque d’emploi. Le même organe de presse a fait état de la tenue de marches dans plusieurs grandes villes sud-africaines, dont Tshwane (Pretoria), Johannesburg, Le Cap et Durban.
Quant au quotidien Sowetan, il a indiqué que des mesures contre les violences basées sur le genre figurent également parmi les réclamations de ces syndicats.
Les employés du secteur public qui ont observé cet arrêt de travail ne seront pas rémunérés, aurait déclaré le gouvernement selon l’agence de presse IOL.
L’économie sud-africaine a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Covid-19. 2,2 millions de postes ont été perdus entre avril et juin derniers d’après les chiffres rendus publics par l’agence de statistiques Stats SA.