Les incendies de forêt en cours en Indonésie ont, à nouveau, perturbé jeudi, le trafic aérien dans le sud de la Thaïlande suite à la stagnation de fumées épaisses et toxiques.
D’après des informations émanant d’une responsable de l’aéroport de l’île touristique thaïlandaise de Koh Samui (sud), l’ensemble des vols ont dû être annulés jeudi à partir de 10 heures du matin en raison de la fumée. Plus tôt dans la même journée, trois vols reliant la capitale Bangkok à la localité de Hat Yai située dans la province de Songkhla (sud) ont dû être retardés. La veille dans la soirée, un vol local a dû être redirigé vers l’aéroport voisin de Surat Thani suite à une trop mauvaise visibilité.
Du côté de l’Indonésie, son agence de gestion des catastrophes avait admis lundi ne pas avoir le contrôle de la situation. D’après les données satellites, il restait plus de 1.500 « points chauds », autrement dit des zones qui brûlent et présentent des conditions susceptibles de donner lieu à des incendies.
Au début de ce mois, nombre d’avions, avec des touristes à bord, à destination des plages du sud de la Thaïlande n’avaient pas pu y atterrir en raison de la fumée dans le ciel d’Asie du sud-est. La fumée provenait des feux de forêt récurrents sur le territoire indonésien. Ces incendies ont commencé il y a quelques mois dans les provinces indonésiennes de Sumatra et Kalimantan, où s’effectue la culture de palmiers à huile. En plus de perturber le trafic aérien dans la région, ces incendies ont causé des infections respiratoires à des dizaines de milliers de personnes et forcé la fermeture provisoire des écoles.