Au cours des dernières semaines, une épizootie de grippe aviaire a affecté sept Etats du nord-est des USA. Afin de contrecarrer la propagation de cette maladie, les autorités américaines ont demandé aux éleveurs des fermes concernées de procéder à l’abattage de toutes leurs têtes de volaille.
Plus de 6 millions de têtes de volailles. Il s’agit, à en croire le département américain de l’agriculture, du nombre de poulets et de dindes qui pourraient être infectées par le virus H5N2. Il faut noter que ce dernier affiche un taux de mortalité de 90 %. Quant aux Etats touchés par cet agent infectieux, c’est l’Iowa, où sont produits 20 % des œufs consommés sur le territoire américain, qui arrive en tête. Rien que dans cet Etat, 3,8 millions de têtes de volaille devront être abattues dans une ferme. Ce qui constituera l’opération d’abattage la plus importante depuis l’appariation de la grippe aviaire aux USA, en décembre dernier. Avant cela, 2,6 millions d’animaux avaient dû être euthanasiés.
Non loin des Etats-Unis, le Canada n’est pas épargné par cette maladie. Pas plus tard que dimanche dernier, un cas de grippe aviaire a été enregistré dans une deuxième ferme en Ontario (centre). Du coup, celle-ci a été immédiatement mise en quarantaine et les poulets y élevés ont été abattus. Néanmoins, l’Agence Canadienne des Inspections des Aliments (ACIA) se veut rassurante en certifiant, par voie de communiqué, que la grippe aviaire « contamine rarement des êtres humains qui ne sont pas systématiquement en contact avec des oiseaux infectés ». Pour rappel, ce virus avait touché, en fin d’année dernière, nombre d’élevages de Colombie-Britannique entraînant un abattage important de volailles et la proscription de tout échange de produits avicoles avec les USA.