Le Maroc a vivement condamné les agissements d’extrémistes suédois qui ont brûlé le Saint Coran samedi 21 janvier à Stockholm, la capitale de la Suède, tout en exprimant son «rejet catégorique de cet acte dangereux».
Dans un communiqué, le ministère marocain des Affaires étrangères souligne que «le Royaume du Maroc s’étonne de l’autorisation par les autorités suédoises de cet acte inacceptable qui s’est déroulé devant les forces de l’ordre suédoises, en leur demandant d’intervenir pour empêcher de porter atteinte au Saint Coran et aux symboles religieux sacrés des Musulmans».
«Cet acte odieux, qui heurte la sensibilité de plus d’un milliard de musulmans, est à même d’attiser la colère et la haine entre religions et peuples», relève la même source », ajoute le ministère avant de conclure que «les valeurs de tolérance et de coexistence nécessitent d’abandonner la logique de deux poids deux mesures et d’agir avec la même intransigeance et fermeté devant toute atteinte aux symboles sacrés des religions et aux sentiments de leurs adeptes».
Samedi, le suédo-danois Rasmus Paludan, chef du parti politique danois d’extrême droite «Stram Kurs» (Ligne dure), a manifesté devant l’ambassade de Turquie dans la capitale suédoise, en brûlant un exemplaire du Coran. Un acte condamné par plusieurs pays musulmans, dont la Turquie et l’Arabie saoudite en plus du Maroc.
Cet islamophobe s’est fait la sale réputation à travers les réseaux sociaux, en allant brûler des exemplaires du saint Coran dans des quartiers populaires de plusieurs capitales européenne comme Stockholm ou Copenhague.
Le 11 novembre 2020, fiché «S» en France, il est arrêté à Paris et reconduit à la frontière à titre préventif. Il prévoyait de brûler des Corans à proximité de l’Arc de Triomphe lors des cérémonies du 11 novembre. De leur côté, les autorités belges qualifient l’extrémiste suédo-danois de «prédicateur de la haine».