Le Parlement arabe rejette l’ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires internes du Maroc

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Le Parlement arabe a «enregistré avec grand mécontentement» la poursuite de l’ingérence flagrante du Parlement européen (PE) dans les affaires internes du Royaume du Maroc en instrumentalisant la question des droits de l’Homme sur la base de fausses allégations, dépourvues de fondements juridiques et de légitimité, dans une aliénation flagrante.

Dans un communiqué publié ce dimanche 22 janvier 2023 au Caire, à l’issue de sa troisième session au titre de la troisième législature, le Parlement arabe a «enregistré avec grand mécontentement» la poursuite de l’ingérence du Parlement européen dans les affaires internes du Maroc et dans les procédures judiciaires d’un pays arabe souverain, ouvert sur les mécanismes onusiens d’évaluation.

L’institution panarabe a fait savoir qu’elle a suivi avec une grande préoccupation les résultats du vote sur les deux amendements proposés sur le rapport publié le 19 janvier par le Parlement européen sur la mise en œuvre de la politique étrangère et sécuritaire commune en 2023, ainsi que les critiques qu’il comporte à l’égard de la situation des droits de l’Homme au Maroc.

Le Parlement arabe rejette à ce titre, toutes les ingérences étrangères et les campagnes systématiques visant les pays arabes sous couvert des droits humains, appelant le PE à cesser immédiatement d’exercer sa tutelle sur la situation des droits de l’Homme dans les pays arabes et à vérifier la véracité des informations et allégations qui lui parviennent de la part d’organisations et d’individus partiaux et non intègres, liées à des parties dissimulées mais connues.

L’institution parlementaire européenne est sommée de respecter l’esprit du partenariat liant l’Union européenne aux pays arabes en général et au Royaume du Maroc en particulier, et de veiller à le développer et le protéger des harcèlements au détriment de la sécurité et de la stabilité des Etats arabes.

Le Parlement européen est également invité à se pencher sur les questions et les problèmes des immigrés, des réfugiés et des minorités au sein de la société européenne et sur les discriminations et les restrictions dont ils souffrent, en violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme.

Le Parlement arabe a enfin invité les Parlementaires européens à rejeter la politisation de la carte des droits de l’Homme et son instrumentalisation en fonction d’agendas circonstanciels servant des intérêts personnels.