Le Liban qui traverse une crise économique sans précédent, a conclu mardi un accord définitif pour importer du gaz naturel égyptien via la Syrie de sorte à diminuer la fréquence des coupures d’électricité quotidiennes, atteignant souvent 22 heures par jour.
Le gouvernement libanais avait initié l’année dernière des discussions avec les autorités égyptiennes afin d’importer du gaz via un gazoduc qui passe par la Jordanie, la Syrie et le Liban. « Cet accord est important …, il garantira 4 heures supplémentaires d’électricité par jour après sa mise en œuvre », a estimé lors d’un point de presse le ministre de l’Energie, Walid Fayad.
L’exécution de l’accord est suspendue au financement de la Banque mondiale (BM) mais également à des garanties américaines assurant que le Liban ne fera pas l’objet des sanctions prévues par la loi « César » contre les Etats et sociétés tierces entretenant des relations commerciales avec la Syrie.
«Nous espérons que tous les obstacles ont été surmontés en vue d’obtenir un financement de la BM », a ajouté M. Fayad, avant de dire être « dans l’attente » de garanties américaines définitives, notamment concernant les sanctions.
Cet accord entre dans un large cadre ayant pour objectif de porter l’approvisionnement en électricité de 8 à 10 heures par jour dans les prochains mois, contre deux heures présentement.