Le président Alberto Fernandez a affirmé que l’absence d’un accord avec le Fonds Monétaire international (FMI) sur la dette s’explique par « le refus de l’Argentine de s’agenouiller ».
« Ce message » adressé par le chef de l’Etat au FMI intervient « à quelques heures du début de la tournée du président en Europe », qui sera mise à profit pour recueillir des soutiens dans les négociations avec le FMI, en marge du sommet du G20 et de la COP26.
« Si nous ne sommes pas encore parvenus à un accord (avec le FMI), c’est parce que nous n’allons pas nous agenouiller. Nous allons négocier jusqu’à ce que nous soyons sûrs que l’avenir de notre pays n’est pas compromis par le paiement de la dette », a promis le président Fernandez.
Il a rappelé que déjà « en janvier 2018, l’Argentine ne pouvait pas payer la dette auprès des ses créanciers privés et a fini par demander au FMI une aide qui a fini par être notre ruine », en référence à la dette de 45 milliards de dollars contractée auprès du FMI.