Le ministre des finances grecques Yanis Varoufakis a été reçu ce dimanche par son homologue français Michel Sapin. Paris constitue l’une des premières étapes de la tournée européenne du ministre grec. Après l’euphorie suscitée par les récentes élections législatives qui ont porté le premier ministre Alexis Tsipras à la tête du gouvernent, place au travail! Et c’est ce que le ministre grec des finances a entamé en un peu plus en avant de son chef de gouvernement.
Londres et Rome sont ensuite les prochaines destinations de Yanis Varoufakis pour essayer d’obtenir de la France, de l’Angleterre et de l’Italie une confiance en vue de convaincre l’Allemagne qui campe toujours sur sa position de voir la Grèce respecter ses engagements. Il fait tout de même souligner que la dette grecque s’élève à hauteur de 320 milliards d’euros. Dans la même lancée, le chef du gouvernement grec Alexis Tsipras est à Chypre pour essayer de se faire des alliés avant de lancer véritablement son périple qui le mènera à Bruxelles.
Quelle est la portée de cette opération de charme?
La Grèce veut renégocier les conditions de rééchelonnement de ces dettes, mais pas avec la troïka, pour cela, elle veut passer par ces ténors que sont la France, l’Angleterre et l’Italie en vue de faire un trait d’union entre elle et l’Allemagne. Le choix Chypre n’est pas un hasard mais plutôt une alternative, quand on sait qu’il y a deux ce pays aussi était au bord de la faillite.
Le nouveau gouvernement grec ne veut pas se donner du repos au vu de ce qu’il a promis pendant la campagne électorale il y a quelques semaines à la population grecque qui n’attend que de retrouver ses souffles d’avant la crise. S’il y arrivait, ce sera un gros exploit!