L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé, mardi, que la flambée des prix du pétrole pourrait bientôt baisser à la faveur d’un rebond de l’offre mondiale.
« Le marché pétrolier mondial reste tendu selon toutes mesures mais un répit dans les hausses des cours pourrait être à l’horizon », note l’agence dans son rapport mensuel, relayé par la presse.
« Contrairement aux espoirs exprimés à la COP26 de Glasgow, ce n’est pas parce que la demande décline mais plutôt en raison de la hausse de la production de pétrole », précise l’organisation internationale basée à Paris.
La demande de pétrole se renforce également en raison de la forte consommation d’essence et de l’augmentation des voyages internationaux alors que de plus en plus de pays rouvrent leurs frontières, explique l’agence.
Les cours se sont appréciés avec le redémarrage de l’économie mondiale face à une offre des pays producteurs restreinte. Dans ce contexte, le baril a augmenté d’une vingtaine de dollars entre la fin août et la mi-octobre, avant d’atteindre un plateau ces dernières semaines de quelque 80 dollars.
Toutefois, l’agence fait état d’un changement avec la production qui « augmente déjà », avec une progression de 1,4 million de barils par jour (mb/j) en octobre – dont la moitié grâce à la reprise de la production américaine – pour atteindre un total de 97,7 mb/j.
Pour ce qui est de la demande, l’AIE L’AIE a maintenu ses prévisions de croissance de la demande de pétrole en grande partie inchangées par rapport au mois dernier à 5,5 millions de barils par jour pour 2021 et 3,4 millions de barils par jour pour 2022.