La Colombie a ratifié certains de ses plus grands engagements environnementaux à la COP26, tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 51 % et l’augmentation à 30 % de son territoire protégé d’ici 2022 au lieu de 2030.
Le pays, qui, selon le président Iván Duque, cherche à être un leader régional dans la protection de l’environnement, a également reçu les éloges de dirigeants mondiaux, comme le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Dans une interview avec El Tiempo, Manuel Rodríguez Becerra, un expert des questions environnementales et ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable de Colombie, a estimé que pourtant l’essentiel du travail reste à faire par la Colombie.
« Les objectifs ambitieux de la Colombie sont pour l’instant pour l’essentiel sur papier. Il appartiendra aux autres gouvernements (à venir) de se conformer à ces engagements », a-t-il estimé.
En général, le pays a eu une tradition de participation de haut niveau, par rapport aux autres pays de la région, dans les négociations sur le changement climatique, la biodiversité et les objectifs de développement durable, a-t-il nuancé.