La Banque Centrale Européenne (BCE) a entrepris dernièrement, une démarche auprès des grandes banques européennes pour connaître les mesures qu’elles prévoient dans le cas d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
Selon l’agence de presse Reuters, la BCE chercherait à s’assurer en particulier que les banques ont pris la mesure des risques et qu’elles mettent les moyens en place pour y parer. Le régulateur des grandes banques de la zone euro en place depuis novembre 2014, a demandé de manière plus générale, si les banques voyaient des risques pour leur modèle d’activité.
Les discussions entre les banques européennes et la BCE portent également sur des thèmes tels que le financement de l’import-export et les prêts accordés à des entreprises britanniques ou celles présentes en Grande-Bretagne.
Mais l’inquiétude de la BCE est moins poussée que dans le cas d’un «Grexit», une sortie de la Grèce de la zone euro, dans la mesure où la Grande-Bretagne ne fait pas partie de cette zone.
La Grande-Bretagne est la cinquième économie mondiale et la deuxième de l’Union européenne et beaucoup de banques de la zone euro y sont très actives. L’impact d’un «Brexit» pourrait être considérable pour les établissements bancaires de la zone euro qui ont établi d’importantes capacités outre-manche, surtout dans la banque d’investissement. A titre d’exemple, la Deutsche Bank emploie 9.000 personnes à Londres.