Dans son statut d’agence d’exécution de l’aide publique au développement (APD) japonaise, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) intervient en Tunisie suivant trois modalités : la coopération financière (prêts, dons), la coopération technique et le programme des volontaires.
La JICA a commencé ses activités en Tunisie en 1975, et elle a adopté depuis les premières années, une stratégie de coopération en conformité avec les priorités tracées au Plan Quinquennal de Développement en Tunisie, telles que la mise à niveau industrielle, le développement agricole y inclus le développement de l’industrie de la pêche, l’environnement, la réduction de la disparité régionale, le développement des ressources en eau et le développement du tourisme.
De 1975 à nos jours, ce sont environ trois milliards de dollars que celle-ci a mis au service du développement de la Tunisie selon une source officielle.
Aujourd’hui, cette agence continue à œuvrer dans quatre secteurs qu’elle s’est fixée, à savoir : la réduction de la disparité régionale, la mise à niveau industrielle, l’environnement et la coopération Sud – Sud.
La coopération Sud-Sud tire ses origines de la déclaration de Bandung (Indonésie, 1955) sur la promotion de la paix et de la coopération, marquant l’entrée en scène des pays en développement comme une force de proposition au niveau mondial.
Cette coopération crée de nouveaux espaces et ouvre de nouvelles possibilités de coopération permettant aux pays émergents du Sud d’offrir aux moins développés l’expérience de leurs réussites et de leur proposer une aide au développement.
Ainsi, le Japon propose son aide à la Tunisie afin d’améliorer non seulement l’économie, mais également l’épanouissement social des populations à travers une exploitation et une distribution efficace des ressources tunisiennes.