La police italienne a procédé dans les premières heures de mercredi, à l’évacuation d’un campement sauvage de migrants dans la commune de Vintimille, à la frontière avec la France.
Cette opération a été marquée par la résistance d’une cinquantaine de migrants et d’activistes italiens, qui se sont placés sur les rochers surplombant la mer de sorte à échapper à l’évacuation.
Malgré l’arrivée des policiers aux premières heures de la matinée, une trentaine de migrants et une vingtaine de manifestants italiens, vraisemblablement prévenus de cette évacuation, s’étaient déjà réfugiés sur les rochers du bord de mer tandis que la majeure partie de la centaine de migrants vivant dans ce camp, avaient déjà quitté les lieux.
Finalement, l’opération s’est déroulée calmement. Selon la police, il n’y a eu aucune interpellation de migrants. Ils ont été conduits vers un centre d’accueil tandis que les militants ont été interpellés.
Pour information, ces activistes s’occupaient, depuis l’été dernier, de l’organisation et de la gestion de ce camp sauvage. D’après Giuseppe Maggese, l’adjoint du chef de la police d’Imperia, localité voisine à Vintimille, la saisie de ce camp a fait l’objet d’une décision de la justice italienne. Et d’ajouter que les occupants volaient du courant électrique et de l’eau, posaient des problèmes d’hygiène et gênaient énormément les riverains.
Le 17 septembre dernier, une opération similaire s’est déroulée non loin de la gare d’Auterlitz à Paris : environ un millier de migrants qui y étaient installés ont été évacués. Toujours dans la capitale française, l’évacuation de près de 400 migrants a eu lieu le 4 septembre dernier sur le parvis de la mairie du 18ème arrondissement.
