Le gouvernement français vient de céder 1 % de ses parts dans le capital d’Airbus Group. Une opération qui lui rapporte la somme de 451 millions d’euros (600 millions de dollars).
La part vendue équivaut à 8 millions d’actions environ. Cette vente survient à la suite d’un accord bilatéral entre la France et l’Allemagne. Celui-ci prévoit que l’Etat français diminue sa participation dans Airbus Group pour atteindre 11 % des droits de vote; simultanément, l’Etat allemand s’est engagé, toujours sur base de ce contrat, à augmenter sa participation jusqu’au même niveau des droits de votes, soit 11 %. Toutefois, le ministère français de l’Economie et des Finances a voulu se montrer on ne peut plus clair dans son communiqué y relatif : « l’Etat français via Sogepa, l’Etat allemand via GZBV et l’Etat espagnol via SEPI resteront conjointement et durablement les actionnaires de référence d’Airbus Group avec au minimum 26 % des droits de vote », est-il mentionné. Et de rajouter, « l’ajustement de la participation de Sogepa ne modifiera pas la place de l’Etat dans la gouvernance du groupe, dont il entend demeurer un actionnaire de référence à moyen terme ». Visiblement, le ministère de tutelle a se veut rassurant devant l’opinion publique. Dans la suite, l’annonce étaye même la politique actionnaire de la France, dont le gouvernement veille à la préservation du patrimoine national tout en amassant des ressources à des fins d’investissement et de désendettement.
Pour preuve, Bercy a fait de bonnes affaires en 2013. Ce, en cédant notamment 9,5 % de ses parts dans Aéroports de Paris (ADP) contre un chèque de 2,4 milliards d’euros (3,2 milliards de dollars) environs.