Une rencontre tripartite a récemment réuni des dirigeants du Bénin, du Niger et du Nigeria, pour tenter de trouver une solution à la fermeture des frontières décidée unilatéralement par le pays de Muhammadu Buhari, il y a trois mois.
A l’issue de ces échanges tenus dans la capitale du nigériane, Abuja, les parties prenantes se sont mises d’accord sur des principes devant aboutir à la normalisation de la situation aux frontières du Nigeria avec ses voisins, le Bénin et le Niger.
Le premier point des conclusions consent la création d’un Comité de suivi et d’évaluation comprenant les ministères des finances, du commerce et des affaires étrangères des trois pays. Ce comité devra «veiller à la mise en œuvre intégrale du mandat adopté par le comité mixte contre la traite des êtres humains», indique le communiqué final de la rencontre.
Les trois pays ont également convenu de la création d’un Comité de facilitation des échanges comprenant des ministères des Finances et du Commerce, «afin de promouvoir le commerce inter régional entres les trois».
Ils se sont également engagés à veiller à ce que leurs ressortissants puissent entrer et quitter leurs Etats respectifs «avec des documents de voyage valides, reconnus par la CEDEAO, par l’intermédiaire de poste contrôlés reconnus».
Il a été en outre décidé de la mise en place d’une «Equipe de patrouille frontalière» composée des services de police, des douanes, de l’immigration, de la marine et des services de sécurité des trois pays. Cette équipe tiendra sa première réunion à Abuja les 25 et 26 novembre prochain, où elle devra se «mettre d’accord sur les modalités de son opération et recommander la réouverture des frontières