Comme annoncé mercredi par le parquet, environ 400 partisans de l’ancien chef d’Etat égyptien, Mohamed Morsi, vont comparaître devant la justice pour violences meurtrières, y compris la mort de deux policiers survenue en août 2013.
Selon la même source, il s’agit, des membres de la formation politique des Frères musulmans, dont Mohamed Morsi est l’une des têtes d’affiche. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à un sit-in « armé » qui s’est déroulé sur la place Al-Nahda et à des « défilés armés » au cours desquels ils s’en sont pris à des « civils » et « fait des victimes parmi les citoyens et la police ».Ces pro-Morsi, présumés responsables de la mort de deux policiers pendant la dispersion de ce sit-in en août 2013, devront subir un procès. Durant la même journée, plus de 700 protestataires islamistes ont été abattus au cours d’une opération des forces de l’ordre. De l’avis de l’ONG internationale de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW), il s’agit de « l’une des plus grandes tueries des manifestants en une seule journée dans l’histoire récente ».
Le parquet a ajouté, dans le même communiqué, que « ces 379 partisans de Mohamed Morsi auront également à répondre, devant la justice égyptienne, d’accusations de meurtre avec préméditation, tentatives d’assassinat, arrestation de civils et leur torture, vandalisme, port d’armes, résistance aux forces de l’ordre et occupation d’installations publiques ».