Suite à une demande d’explication de la Commission européenne, le Luxembourg a décidé de porter une plainte contre X après avoir homologué des moteurs truqués par le constructeur automobile allemand Volkswagen.
Dans ce pays européen, 31.521 voitures du groupe allemand ont été touchés par le scandale des moteurs truqués. Il s’agit, en détails, de 17.178 Volkswagen, 8.655 Audi, 3.193 Skoda et 2.495 Seat. A l’heure actuelle, 24 % de ces voitures ont d’ores et déjà été équipées d’un nouveau logiciel.
En décembre dernier, Bruxelles avait reproché à plusieurs Etats européens, dont le Grand-Duché, de ne pas avoir sanctionné le groupe allemand Volkswagen en raison du trucage de ses moteurs.
Le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, a expliqué dimanche ce qui a poussé les autorités luxembourgeoises à homologuer des véhicules non conformes du constructeur automobile allemand, affirmant que «nous n’aurions pas émis ces certificats si les tests n’avaient pas été truqués».
«Nous estimons donc avoir été victimes d’agissements criminels et délictuels», assure Bausch, ajoutant que «nous allons porter plainte contre X, car nous ne savons pas, pour le moment, qui a fait quoi».
Afin d’éviter des ennuis supplémentaires, le gouvernement luxembourgeois a décidé de renforcer ces dispositions légales en introduisant des peines pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement assorties d’une amende de 500.000 euros. Au Luxembourg, les voitures disposant du moteur truqué ont été homologuées par la Société nationale de certification et d’homologation.