Le gouvernement ivoirien a annoncé que le crash de l’aéronef survenu à la frontière burkinabé et qui avait fait cinq morts, a été occasionné par de mauvaises conditions météo.
L’accident s’est produit dans la nuit du 9 au 10 septembre. L’hélicoptère d’attaque Mi-24 de l’armée ivoirienne avait disparu des radars de contrôle. Les cherches annonceront plus tard qu’il s’était écrasé à deux kilomètres au nord de la localité de Togolokaye, dans le département de Téhini, près de la frontière burkinabé.
Selon Amadou Coulibaly, Porte-parole du gouvernement, le crash «serait survenu suite à des conditions météo défavorables». Pour le ministre ivoirien, l’hélicoptère était en mission. Sans toutefois préciser la mission qu’effectuait l’équipage dans une zone où prolifèrent les jihadistes.
Les premiers éléments de l’enquête, précise Amadou Coulibaly, font penser que l’hélicoptère de fabrication russe aurait pu être frappé par la foudre. Mais, souligne-t-il, les enquêteurs qui ont pu exploiter la première boîte noire, sont toujours à la recherche de la seconde. L’équipage était composé de 5 membres dont deux opérateurs ivoiriens et trois instructeurs de nationalité bulgare.
Un hommage sera rendu ce vendredi dans la Cour d’honneur de l’État-major aux deux militaires ivoiriens tués. Les instructeurs bulgares recevront les honneurs lors d’une cérémonie prévue à la base aérienne d’Abidjan avant le rapatriement de leurs corps.