Le ministre Flávio Dino, membre de la Cour suprême fédérale (STF), a exigé que la Contrôle générale de l’Union (CGU) renforce les audits des amendements parlementaires liés aux plans de travail non enregistrés jusqu’à la mi-février de cette année. Dans sa décision, Dino a cité comme exemple la « tragédie liée à l’argent des retraités » de l’Institut national de la sécurité sociale (INSS), mettant en évidence les graves dysfonctionnements dans la gestion de fonds publics.
Selon la décision, il reviendra au ministre de la CGU, Vinicius Marques de Carvalho, de fixer des objectifs et des délais concrets pour améliorer les procédures d’audit. Il devra également programmer des inspections dans les unités fédérées qui ne disposent pas encore de plans de travail officiels.
Dino a souligné la nécessité d’une attention particulière aux cas dits de « comptes de passage », des dispositifs soupçonnés d’être utilisés pour dissimuler les flux financiers et entraver la transparence. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de la Cour suprême pour renforcer le contrôle des fonds publics et garantir que les ressources soient utilisées de manière éthique et efficace.
Par cette mesure, le ministre entend faire avancer la discussion sur la transparence dans la gestion des budgets parlementaires, un sujet de plus en plus sensible face aux soupçons de détournements et à la pression croissante de l’opinion publique.