De présumés islamistes seraient derrière l’attaque du site internet d’American Express ayant eu lieu cette semaine et qui a privé les clients de l’entreprise d’avoir accès à leurs comptes à distance.
L’attaque qui a paralysé les services internet de l’entreprise d’émission de cartes de crédit pendant plus de deux heures était la dernière d’une série d’attaques qui ont visé depuis septembre 2012 une douzaine d’institutions financières. Ces perturbations ont coûté aux banques visées des millions de dollars.
Selon des experts en cybersécurité, les auteurs de l’attaque feraient partie des cyber combattants d’ Izz ad-Din al-Qassam (Cyber Fighters of Izz ad-Din al-Qassam), un groupe qui coopérerait avec le gouvernement iranien, et qui a revendiqué la responsabilité d’attaques similaires contre de grandes institutions financières, y compris JP Morgan Chase, Wells Fargo et Bank of America, entre autres.
Les institutions financières notent que les nouveaux hackers cherchent à détruire les données plutôt qu’à avoir accès à des secrets bancaires ou à voler des avoirs déposés dans ces banques, assurant que les données des clients étaient sécurisées.
Des experts confirment que les auteurs de ces attaques semblent vouloir perturber et stopper les transactions et opérations financières.
Les chefs d’entreprise ont longtemps craint les cybers attaques dont le but était la fraude financière ou l’espionnage économique, mais ces nouvelles attaques font planer une nouvelle menace, à savoir la destruction, peut-être avec le soutien de l’Etat, des données.
L’administration Obama avait publiquement exhorté les entreprises à faire preuve de transparence en cas d’attaques informatiques, contrairement aux avis des experts en cybersécurité et des avocats qui prônent la discrétion.
Après avoir revendiqué plusieurs attaques informatiques contre des banques, les cyber combattants d’ Izz ad-Din al-Qassam avaient exigé le retrait de YouTube d’une vidéo considérée attentatoire aux valeurs de l’Islam.