L’Algérie, le Nigeria et le Niger ont signé jeudi un mémorandum d’entente portant sur la concrétisation du projet du gazoduc transsaharien (TSGP). Ce pipeline, qui s’étendra sur plus de 4 000 km, permettra d’exporter du gaz nigérian vers le continent européen.
Plus précisément, grâce à ce canal, des milliards de mètres cubes de gaz nigérian qui transiteront à travers le territoire nigérien en direction de l’Algérie qui pourra par la suite livrer le même gaz à des pays de l’Union Européenne (UE) à travers le Transmed qui relie déjà l’Algérie à l’Italie en passant par la Tunisie ainsi qu’en GNL (gaz naturel liquéfié) transporté au moyen de méthaniers.
C’est à l’occasion de la troisième réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria tenue ce jeudi à Alger, que le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que ses homologues nigérian, Timipre Sylva, et nigérien, Mahamane Sani Mahamadou, ont co-paraphé le mémorandum d’entente à l’issue d’échanges sur l’état d’avancement de ce projet, d’après des médias algériens.
Pour l’instant, aucune indication n’a été donnée sur la date du début et de la fin des travaux de ce projet qui renait de ses cendres, puisqu’il a été lancé il y a une dizaine d’années mais il n’a jamais vu le jour.
Rappelons qu’à son lancement en 2009, le coût d’investissement du TSGP s’élevait à environ 10 milliards de dollars.