Israël et les Emirats arabes unis ont signé hier mardi un accord de libre-échange «historique», le premier du genre entre l’Etat hébreu et un pays arabe.
Les pourparlers pour cet accord de libre-échange ont débuté en novembre dernier et se sont conclus début avril au terme de quatre sessions de négociations, ce qui en fait, selon le Premier ministre israélien Naftali Bennett, l’accord de libre-échange le plus rapidement signé dans l’histoire d’Israël.
Cet accord abolit les barrières douanières pour « 96% des produits » échangés entre les deux payas, dont les échanges commerciaux, selon les données officielles israéliennes, se sont chiffrés à 900 millions de dollars en 2021.
Dorian Barak, le président du Conseil commercial émirato-israélien, a déclaré dans un communiqué que cet accord permettra que les échanges commerciaux entre les deux pays dépassent les deux milliards de dollars en 2022 pour atteindre environ cinq milliards de dollars dans cinq ans, soutenu par la collaboration dans les secteurs des énergies renouvelables, des biens de consommation, du tourisme et des sciences du vivant.
Selon lui, les entreprises israéliennes qui considèrent l’Asie du Sud, le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient comme des marchés, seront près d’un millier à avoir des liens avec les Emirats d’ici la fin de l’année.
Les Emirats arabes unis et Bahreïn ont normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël en 2020 dans le cadre d’une série d’accords négociés avec les Etats-Unis, suivis par le Maroc et le Soudan qui doit encore finaliser son accord avec l’Etat hébreu.