La France est la plus attractive pour les investissements étrangers en Europe

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Le cabinet d’audit, de conseil de fiscalité et de droit EY «Ex-Ernst & Young» a publié ce mardi, son dernier baromètre sur l’attractivité de la France qui révèle qu’en 2021, pour la troisième année consécutive, la France a été le leader européen pour attirer sur son sol des investissements directs étrangers. 

La France a enregistré l’année dernière 1.222 décisions d’implantations ou d’extensions concernant des entreprises à capitaux étrangers, un chiffre en progression de 24% par rapport à 2020, principalement dans les secteurs historiques de l’industrie française, à savoir l’automobile, l’aéronautique, la santé et l’ameublement. 

La France devance ainsi le Royaume-Uni et l’Allemagne qui ont enregistré en 2021, respectivement 993 (+2%) et 841 (-10%) décisions d’investissements. 

Les experts d’EY attribuent cette forte croissance à un rebond «post pandémie», la crise sanitaire ayant touché la France plus que ses concurrents en 2020, à l’effet des réformes économiques sur la confiance des dirigeants et à l’impact du Brexit au Royaume-Uni et du plein emploi en Allemagne. 

En 2021, les projets d’investissements étrangers en France ont été issus à 63% d’entreprises européennes et à 19% des Etats-Unis, contre 22% en 2020.

De manière générale, l’Europe garde la confiance des investisseurs étrangers car 63% estiment que, malgré les tensions géopolitiques actuelles, elle conserve sa capacité à améliorer son attractivité au moins durant les trois années à venir. 

La France devrait maintenir la tendance puisque 56% des dirigeants étrangers dont les sociétés sont présentes dans l’hexagone et qui interrogés entre mars et avril dernier, par les experts d’EY, ont déclaré avoir l’intention d’étendre leurs activités dans le pays au cours de l’année prochaine, alors qu’ils étaient 16% en 2019 et 44% en 2021. 

Le seul bémol dans ce tableau est que les nouveaux projets d’implantations en France sont moins riches en emplois avec 38 emplois créés en moyenne par projet en France contre 45 en Allemagne et 68 au Royaume-Uni.