Un an après l’adoption du plan de relance de l’économie européenne à 800 milliards d’euros, plus de la moitié des plans nationaux ont reçu le feu vert des autorités européennes.
Les ministres des Finances de l’Union Européenne (UE), réunis lundi par vidéoconférence, ont approuvé les plans de relance et de résilience de 4 États (Croatie, Chypre, Lituanie et Slovénie), ce qui porte à 16 le nombre de plans nationaux adoptés.
Ces pays peuvent prétendre à des préfinancements jusqu’à 13% du montant total qui leur est alloué.
« La Commission décaissera les préfinancements dès que les modalités techniques seront en place, dans quelques semaines ou quelques jours », a déclaré le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis.
L’argent servira à alimenter la relance dans des secteurs sonnés par la pandémie. « Plus de la moitié des plans nationaux ont été approuvés. La situation économique s’améliore, les perspectives s’éclaircissent et la reprise est en marche », a déclaré le ministre des Finances slovène, Andrej Sircelj, dont le pays occupe la présidence tournante de l’UE.
L’aide doit aussi encourager à la création d’une Europe plus verte et plus numérique. Les mesures doivent viser la décarbonation de l’industrie, la rénovation des bâtiments, la transition numérique et la reconversion de la main-d’œuvre.
Lors de son évaluation, la Commission doit examiner 11 critères, parmi lesquels la protection des fonds contre la corruption.
La Commission européenne a également proposé au gouvernement hongrois de rallonger jusqu’au 30 septembre les délicates et discrètes négociations en cours sur son plan national de « relance et résilience ».
Une extension du délai jusqu’à début août a déjà été convenue avec la Pologne, « autre Etat membre en délicatesse avec les règles de l’Etat de droit ».