Bruxelles «doit tout faire» pour assurer le rapatriement des enfants belges de djihadistes toujours présents dans les camps situés au nord-est de la Syrie, un territoire contrôlé par les milices kurdes et où la sécurité et les conditions de vie «se détériorent», a soutenu jeudi le chef du gouvernement belge, Alexander De Croo.
«Dans ces camps, il y a les terroristes de demain et nous ne pouvons l’admettre», a déclaré le Premier ministre belge devant les élus, au cours de la séance hebdomadaire de questions à l’exécutif. Pour «notre sécurité et leur bien-être, ces enfants, on doit tout faire pour les faire sortir», a-t-il poursuivi.
Alexander De Croo a également parlé de la limite d’âge fixée à 12 ans pour ces rapatriements, un seuil «souvent retenu par les services de protection de la jeunesse», précisant qu’une trentaine d’enfants se trouvent dans cette situation.
Pour ce qui est des femmes adultes de nationalité belge se trouvant dans les mêmes camps, le Premier ministre s’est engagé à «analyser au cas par cas» leur situation, précisant qu’elles sont 13 au total. Parmi celles-ci, neuf font d’ores et déjà l’objet d’une condamnation prononcée par la justice belge et les quatre dernières sont visées par un mandat d’arrêt international.