La justice belge a entamé ce vendredi à Anvers, le procès de quatre Iraniens, dont un diplomate, accusés d’avoir planifié une attaque déjouée de justesse lors du rassemblement d’un mouvement d’opposition en exil, dans la commune française de Villepinte, en Seine-Saint-Denis.
C’est la première fois qu’un membre du gouvernement iranien soit jugé sur le continent européen pour un acte de terrorisme.
D’après les enquêteurs belges, Assadolah Assadi, qui occupait le poste de troisième secrétaire de la représentation diplomatique iranienne à Vienne, en Autriche et les trois autres prévenus projetaient d’actionner une bombe au cours d’un rassemblement des militants du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), basé en France.
A l’occasion, c’est Rudy Giuliani, l’avocat personnel du président américain, Donald Trump, qui avait prononcé le mot d’ouverture.
A en croire le gouvernement tricolore, le diplomate iranien œuvrait pour le compte des services de renseignement sur injonction des autorités iraniennes. Téhéran a toujours rejeté tout lien avec cette affaire et dénoncé une machination du mouvement d’opposition en exil, qui figure sur sa liste des organisations terroristes.
Cette attaque a été déjouée dans la capitale belge, Bruxelles, suite à une intervention conjointe des services de sécurité nationaux, allemands et français.
Assadolah Assadi a été interpellé au cours d’un déplacement en Allemagne et transféré sur le sol belge, où deux des co-prévenus avaient été interpellés en possession de 500 grammes de TATP et un détonateur.