Lors d’une cérémonie télévisée d’inauguration des « projets défensifs » à Téhéran, l’Iran a dévoilé des missiles, l’un balistique d’une portée de 1.400 kilomètres et l’autre de croisière, d’une portée de 1.000 kilomètres.
Les deux missiles ont été baptisés du nom des officiers iraniens tués en janvier par les forces armées américaines en Irak.
Le missile balistique «Haj Qassem» à combustion solide, a été baptisé en l’honneur de Qassem Soleimani, puissant général des Gardiens de la Révolution, tué le 3 janvier lors d’une frappe de drone américaine à Bagdad.
Et le missile de croisière, qui améliore la portée des missiles de ce genre produits par l’Iran de 300 à 1.000 kilomètres, a été baptisé du nom d’Abou Mehdi al-Mouhandis, le lieutenant irakien de Soleimani, leader des paramilitaires pro-Iran, tué également en janvier par les US forces en Irak.
La présentation de ces missiles intervient alors que les tensions entre Washington et Téhéran ne cessent de croître, notamment depuis le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien et le rétablissement de sanctions américaines contre la République islamique.