Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le gouvernement allemand a rendu obligatoire le port du masque dans les transports publics et dans divers magasins. Les autorités redoutent une deuxième vague de cette épidémie.
Cette obligation est entrée en vigueur lundi. Du coup, il était rare de voir des passagers sans masque sur le quai d’une gare de la capitale allemande, Berlin. Il sied de signaler que, dans cette ville, le port du masque est devenu obligatoire dans les transports en commun mais pas encore dans les commerces, contrairement aux autres Lands allemands.
En outre, les Berlinois doivent eux-mêmes se procurer cet équipement de protection. A l’opposé, les masques sont gratuitement distribués dans certaines autres régions, à l’instar de la Saxe. De même, 10 000 masques ont été distribués aux usagers des bus et métros lundi dans divers endroits à Francfort.
Les dispositions en matière de sanctions varient également d’une région à une autre : en Bavière par exemple, les contrevenants pourraient écoper d’une amende de 150 euros (165 dollars), tandis que, dans la capitale allemande, ils ne seront pas punis.
Si l’Allemagne a entamé un déconfinement progressif, ses autorités redoutent néanmoins, une deuxième vague épidémique. Il y a un «danger fondamental» que les contaminations recommencent «si l’ensemble des mesures restrictives sont supprimées de manière précoce», a mis en garde la semaine dernière Lars Schaade, directeur adjoint de l’Institut Robert Koch, en charge du contrôle des maladies.
