L’ancien directeur du FBI, James Comey a enfreint les lois de la police fédérale américaine en gardant des rapports de ses échanges avec le président Trump, mais il n’a pas partagé des renseignements confidentiels avec les médias, d’après un rapport officiel rendu public jeudi à Washington.
Depuis qu’il a été remercié en mai 2017, James Comey critique régulièrement le président Donald Trump. S’il ne fera pas l’objet de poursuites en justice pour avoir enfreint les procédures, l’ex-patron du FBI pourrait par contre, écoper des sanctions administratives, d’après un communiqué du département de la Justice.
Entre janvier et avril 2017, James Comey avait pris des notes au terme de sept rencontres avec le président américain. D’après certains extraits, relayés par les médias, Donald Trump lui avait demandé de laisser tomber ses investigations contre l’un de ses conseillers mis en cause dans le cadre de l’enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016.
Ces informations ont entraîné la nomination du procureur spécial Robert Mueller, qui, durant près de deux ans, a mené une enquête sur une éventuelle collusion entre le pouvoir russe et l’équipe de campagne de Donald Trump. Mécontent, ce dernier a traité James Comey de «menteur» à plusieurs reprises, l’accusant d’avoir organisé ces fuites.
Selon les conclusions de l’inspecteur général du ministère de la Justice, l’ancien directeur du FBI a violé les règles en gardant chez lui certaines copies de ses notes, en les partageant avec ses avocats et en permettant à l’un d’entre eux d’en transmettre des extraits à un journaliste. Néanmoins, les notes transmises ne comprenaient aucune information classifiée, a ajouté l’inspecteur général.