Total et ENI découvrent d’importantes réserves sous-marines de gaz au large de Chypre

Le ministre chypriote du Tourisme, de l’Industrie, du Commerce et de l’Energie, George Lakkotrypis a annoncé ce jeudi, que le groupe énergétique italien ENI et le français Total ont découvert d’importantes réserves sous-marines de gaz au large de Chypre.

D’après le ministre, les données obtenues sur les forages exploratoires, à une profondeur de 3 827 mètres, montrent l’existence d’une vaste colonne de gaz pur.

La formation rocheuse donne à croire qu’il s’agit d’un réservoir d’une excellente qualité. Cette découverte confirme l’existence d’un système pétrolier ainsi que d’un puits de carbone semblable à celui du champ gazier géant de Zohr découvert par ENI en Egypte 2015 et dont les conditions géologiques sont comparables.

Alors que les opérations de forage dans la zone ont commencé il y a plus de sept ans, ces découvertes renforcent l’espoir que les quantités de gaz au large des côtes méditerranéennes de Chypre soient suffisantes pour rendre leur exploitation commercialement viable.

L’italien ENI et le français Total sont associés dans les prospections entamées en décembre sur le bloc 6, appelé Calypso. Les deux groupes pétroliers doivent encore mener un travail poussé de recherche et d’évaluation afin d’évaluer la quantité de gaz naturel contenue dans ce réservoir.

Total et ENI ne sont pas les seuls majors en lice pour l’exploitation de gaz dans cette zone. Le géant américain ExxonMobil a annoncé début septembre qu’il comptait commencer le forage de deux sites au second semestre 2018 pour explorer les réserves énergétiques au sud de Chypre.

ExxonMobil et Qatar Petroleum ont signé l’an dernier un contrat de licence avec le gouvernement chypriote pour explorer le bloc 10, dans le cadre d’un troisième appel d’offres pour exploiter de nouveaux sites offshore.

La firme américaine Noble Energy a été la première à découvrir du gaz au large de Chypre en 2011 dans le champ Aphrodite (bloc 12), dont les réserves sont estimées à 127.4 milliards de mètres-cubes de gaz, qui a été déclaré commercialement viable mais dont l’exploitation n’a pas encore commencé.

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