L’Assemblée générale annuelle de l’ONU s’ouvre ce lundi à New-York. Elle sera une première pour des chefs d’État comme les présidents français et américain Emmanuel Macron et Donald Trump, mais également pour le secrétaire général de l’institution, le portugais Antonio Guterres, en tant que président de l’Assemblée.
Pendant une semaine, les représentants des 193 membres des Nations unies échangeront allocutions, débats et rencontres bilatérales. Les crises dans le monde, dont la Corée du Nord et la Syrie, ainsi que de grandes thématiques, comme le climat, seront au centre des échanges.
Le président américain entend profiter de cette plateforme pour militer en faveur d’une réforme de l’organisation. Ainsi, au cours d’une cérémonie présidée par Donald Trump prévue pour ce lundi à 14h GMT, environ 130 pays endosseront une déclaration politique non contraignante en dix points poussant l’ONU à se réformer, pour rendre « plus efficace et performante » une organisation souvent taxée de lourdeurs administratives coûteuses. La France devrait signer le texte alors que la position finale de la Chine et de la Russie, autres membres permanents du Conseil de sécurité, reste incertaine.
Pour sa part, le président français Emmanuel Macron devrait profiter de cette Assemblée pour défendre l’environnement et le multilatéralisme, y compris auprès de son homologue américain. Il plaidera pour que les Etats-Unis ne remettent pas en cause l’accord conclu entre les grandes puissances et l’Iran sur son programme nucléaire, sur lequel Donald Trump laisse planer un doute, et abordera également la question du financement des opérations de maintien de la paix de l’ONU.