La banque britannique HSBC, première banque d’Europe, a entamé hier lundi la suppression de 840 postes dans ses activités informatiques en Grande-Bretagne.
Ces suppressions de postes, qui devraient être effectives avant la fin de l’année, s’inscrivent dans le cadre d’un plan portant sur 8.000 emplois.
La direction de la banque a tenu à préciser que la plupart des postes visés sont basés à Londres, Sheffield et Tankersley et sont sans contact direct avec la clientèle, vont être transférés vers d’autres sites du monde.
Ce n’est pas la première fois, depuis l’arrivée de Stuart Gulliver à la tête de l’établissement en 2011, que HSBC UK procède à des suppressions d’emplois. L’an dernier, HSBC a présenté un plan de restructuration sur trois ans, qui prévoit une réduction de son réseau international et la fermeture d’activités jugées non performantes, dans le but d’améliorer sa rentabilité. Au total, ce plan triennal pourrait se solder par la suppression d’un poste sur cinq dans le monde et d’un sur six en Grande-Bretagne.
HSBC employait fin décembre, 47.000 personnes en Grande-Bretagne selon son dernier rapport annuel.
La suppression de postes en Grande-Bretagne devrait se faire par le biais de départs volontaires et le syndicat Unite a déclaré de son côté, qu’un grand nombre de postes seraient délocalisés dans des pays à bas salaires comme l’Inde, la Chine et la Pologne.
L’institution est en proie à de sérieuses difficultés financières. Au premier trimestre de cette année, HSBC a vu son bénéfice net reculer de 14% à 6.1 milliards de dollars, contre 7.1 milliards un an plus tôt. Ce résultat est cependant meilleur qu’attendu, grâce aux performances de la division commerciale de la banque qui ont compensé la chute des résultats dans le trading.