Lors d’une rencontre mardi à Tunis, les pays voisins de la Libye, en l’occurrence la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Niger, le Soudan et le Tchad, ont souligné la nécessité qu’un gouvernement d’union nationale libyen s’installe dans la capitale libyenne, Tripoli, de sorte à contenir la menace que constituent les mouvements terroristes à l’instar de l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
D’après le communiqué final de cette rencontre, les Etats limitrophes à la Libye ont exprimé leur appui au gouvernement libyen d’union nationale et insisté sur la nécessité d’accélérer son installation dans la capitale libyenne. L’entrée en fonction de cette équipe exécutive a été proclamée le 12 mars dernier par le conseil présidentiel, constitué des parties rivales libyennes et ce, malgré que l’absence du vote de confiance du Parlement, prévu d’après l’accord conclu en décembre dernier au Maroc sous la direction des Nations Unies.
En outre, les délégués des Etats limitrophes à la Libye ont demandé que toute action militaire menée sur le territoire libyen ayant pour objectif de lutter contre le terrorisme doit être précédée d’une demande du gouvernement libyen, comme le stipulent les principes de la charte de l’ONU.
Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaïes Jhinaoui, a confié à la presse locale, que «la multiplication … des groupes terroristes et leur contrôle de certaines régions libyennes est une source d’inquiétude extrême, notamment pour la stabilité des pays voisins ». A titre de rappel, la ville tunisienne de Ben Guerdane, située à proximité de la frontière libyenne, a été la cible d’une attaque meurtrière il y a deux semaines.