L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a annoncé ce mercredi que neuf combattants, dont cinq soldats syriens, ont péri près de la capitale Damas, dans des frappes nocturnes israéliennes, les plus meurtrières cette année.
L’ONG internationale basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources à travers la Syrie, assure qu’Israël a visé notamment un dépôt de munitions et plusieurs positions militaires liées à l’Iran, qui aide militairement le régime syrien de Bachar al-Assad.
Le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahman a précisé que les quatre autres tués étaient des membres de milices pro-iraniennes dont la nationalité n’a pas pu être vérifiée dans l’immédiat. Huit personnes ont également été blessées après ces frappes qui ont visé un total de cinq sites différents.
Les attaques ont été confirmées par une source militaire syrienne qui a précisé à l’agence de presse officielle SANA la mort de quatre des cinq soldats, tout en précisant que la défense anti-aérienne syrienne a intercepté plusieurs missiles israéliens.
L’Etat hébreu ne veut pas voir la République islamique d’Iran, son ennemi juré, étendre son influence en Syrie. Il reconnaît avoir organisé des centaines de frappes contre la Syrie depuis 2011, ciblant des positions de l’armée syrienne, des forces iraniennes et du Hezbollah libanais pro-iranien, mais les commente rarement. L’OSDH estime qu’en 2021, une trentaine de frappes israéliennes ont tué 125 combattants des forces gouvernementales et cinq civils.