Soupçonnée de corruption, la porte-parole de la présidence sud-africaine sera affectée à un autre poste

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Khusela Diko, l’ancienne porte-parole du chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, empêtrée dans une affaire de corruption dans l’attribution de contrats relatifs à la crise sanitaire de Covid-19 et mise en congé depuis juillet 2020, fera l’objet d’une mutation à un autre poste, a fait savoir la présidence mardi.

Khusela Diko faisait l’objet d’investigations à la suite de révélations dans les médias d’après lesquelles l’entreprise appartenant à défunt époux avait décroché de façon illicite, un contrat pour la livraison de matériels de protection aux centres hospitaliers, en pleine crise sanitaire liée au coronavirus.

La présidence sud-africaine a indiqué mardi dans un communiqué, avoir achevé une «procédure disciplinaire» concernant l’ancienne porte-parole de Ramaphosa «pour avoir omis de divulguer ses intérêts dans certaines entreprises». 

Mme Diko «a reçu un avertissement écrit pour cette infraction», a ajouté la même institution, avant de préciser qu’elle serait affectée à «un autre poste dans la fonction publique».

Cette affaire de corruption éclaboussant Khusela Diko et son conjoint a été le premier de plusieurs scandales relatifs à la crise de Covid-19 qui ont éclaté dans ce pays en 2020. A cause de la vague d’indignation soulevée par ces révélations, le président sud-africain Ramaphosa a intensifié son combat contre la corruption, qui constituait l’une de ses principales promesses électorales et qui gangrène depuis longtemps les arcanes du pouvoir à Pretoria et l’économie du pays.